Au cours des années 1980, un jeune chef letton faisait sensation en gravant à Oslo une intégrale des symphonies de Tchaikovski où renaissaient la violence et le grand geste impérieux d’Evgueni Mravinsky.
C’est terrible de l’écrire, mais quasi rien dans l’art d’Angela Hewitt ne parvient à retenir mon attention, surtout lorsqu’elle débite son Bach, si attentive au texte, si exacte, si plate.
Ce fut un des événements de la dernière Kunstfest de Weimar : donner en concert la Cantate pour le 20e Anniversaire de la Révolution d’Octobre que Prokofiev brossa par contrainte mais non sans génie en 1937 : depuis Alexandre Nevski, il était habitué à faire briller sa plume malgré les contingences de la propagande. Continuer la lecture de Sang et cendres→
Martyn Brabbins n’en est pas à son coup d’essai chez Vaughan Williams. Pour Hypérion, il avait déjà gravé un mémorable Flos Campi et une version limpide de la Suite pour altoContinuer la lecture de London Phantasm→
Un regret taraudait Bohuslav Martinů au soir de sa vie : il n’avait jamais entendu son Bouquet de fleurs, cantate écrite pour la radiodiffusion, depuis sa création par Otakar Jeremiáš à Prague en 1938, alors même qu’il était déjà en exil.