Ses Chopin subtils l’ont assez fait remarquer : Seong-Jin Cho est un poète du piano, discret, fin musicien, il déteste les effets et cultive un clavier tout en nuances. Comment ne pas fêter le plein album Debussy qu’il offrait à l’orée du centenaire Continuer la lecture de À demi-mots
David et Goliath
La chose est entendue : Beethoven est le grand sujet de la maturité de Murray Perahia. Ce qui sera peut-être un jour une intégrale des sonates s’est initié chez Sony. Passé sous l’étiquette jaune Continuer la lecture de David et Goliath
Les ombres de Franck
Pour un premier disque, il fallait oser ce qui, au fond, est un album César Franck, c’est-à-dire oser jouer non seulement Prélude, Choral et Fugue (et avec quelle densité de son et de propos !) mais aussi le splendide Prélude, Aria et Final autrement difficile Continuer la lecture de Les ombres de Franck
Abrasif
Ruggiero Ricci détesta ses années d’enfant prodige, mais sa technique stupéfiante fut acquise dès son plus jeune âge, à l’égal de celles d’un Josef Hassid ou d’un Michael Rabin. Parvenu à l’âge adulte, il se débarrassa des joliesses du style Continuer la lecture de Abrasif
Tropisme Hindemith
Voici peu, Paavo Järvi signait avec ses Francfortois pour Naive un coruscant album Hindemith qui plaçait en son centre d’irrévérencieuses Métamorphoses symphoniques sur des thèmes de Carl Maria von Weber. Je croyais l’affaire entendue Continuer la lecture de Tropisme Hindemith