Au cours des années 1980, un jeune chef letton faisait sensation en gravant à Oslo une intégrale des symphonies de Tchaikovski où renaissaient la violence et le grand geste impérieux d’Evgueni Mravinsky.
Mariss Jansons vint tardivement à Gustav Mahler, approchant la cinquantaine, gravant à Oslo une Résurrection qui fit date, puis malgré cela s’en abstint. Il attendait son heure, la synchronisation de son art avec cette musique qu’il aura longtemps retenue en lui Continuer la lecture de Jour et nuit→
Mariss Jansons s’était déjà risqué à l’escalade de la Symphonie Alpestre, grimpant aux étoffes un rien trop enivrantes des musiciens du Concertgebouw. Il en avait perdu dans la profusion des couleurs ce dessin si ferme mais aussi parfois impondérable Continuer la lecture de Ascension spirituelle→
Mariss Jansons, se cherchant un assistant au Concertgebouw, entreprit le percussionniste solo de l’orchestre, un jeune Valencien qui avait étudié la direction d’orchestre avec rien moins que Bernard Haitink et Claudio Abbado. Bonne pioche Continuer la lecture de Une découverte→
Mars 2015, Munich, Herkulessal, Mariss Jansons s’engage dans la vaste prière que Dvořák composa à la mémoire de sa fille Josefa, morte le 21 septembre 1875 peu après sa naissance.