Archives par mot-clé : Arnold Schönberg

Le temps des défis

Lorsque Rafael Kubelík dût finalement quitter Prague en 1948, abandonnant sa chère Philharmonie Tchèque, il se retrouva sans orchestre. Sa réputation l’avait précédé à LondresWalter Legge lui offrit quelques mémorables sessions d’enregistrement avec le Philharmonia Orchestra Continuer la lecture de Le temps des défis

Fausses valses

Sujet Vienne, objet la valse. On objectera que les Valses nobles et sentimentales de Ravel sont assez loin de Vienne malgré leur titre emprunté à Schubert, contrairement à La Valse où l’orchestre proclame l’effondrement de l’Empire. Peu importe Continuer la lecture de Fausses valses

Conte nocturne

Romantique Christian Thielemann ? Ses Gurre-Lieder tirés au cordeau, d’une précision fanatique, feront mentir la légende. Au revers du poème gothique qu’exaltait János Ferencsik dans la nuit sans lune du génial concert danois publié par EMI, Thielemann met tout en lumière jusqu’à risquer la radiographie. Continuer la lecture de Conte nocturne

Quatrième de poche

Quel contraste entre les touches tendres de l’aquarelliste Webern qui caresse de son pinceau la Schatz-Walzer et la débauche d’or dont Arnold Schönberg pare la Kaizer-Walzer, cette mise en regard dit assez qu’au sein même de cette doxa de la Seconde École de Vienne Continuer la lecture de Quatrième de poche

Doublé magique

Kubelík, entrant chez Deutsche Grammophon, eut immédiatement le projet d’enregistrer un cycle Janáček : il s’était employé à l’Opéra de Munich à présenter en allemand (autant par son souci de rendre les ouvrages plus accessibles aux spectateurs de l’Opéra d’État de Bavière, qu’admiratif des subtiles traductions de Max Brod) Continuer la lecture de Doublé magique