C’est entendu, Andrè Schuen est depuis Matthias Goerne et Christian Gerhaher le nouveau liedersänger que le monde espérait : son album Schubert le fait l’égal des plus grands et je reprends ici un à un ses disques précédents.
Le Musée des Arts et Métiers de Hamburg conserve une splendeur, un clavecin tardif de Pascal Taskin qui offre un magnifique jeu « en peau de buffle » dont le cuir recouvre alors les plectres, produisant une sonorité ouatée dont le Marquis de LabordeContinuer la lecture de Taskin 1787→
C’est la mode, les disques à programme, qui cherchent les passerelles et éclairent des projets singuliers, suggèrent des perspectives. Igor Levit s’y essaye, il donne le change en concluant chacun des deux disques de l’album par une pièce venue « d’ailleurs » Continuer la lecture de Concept-disque→
Du Concours Chopin à celui de Leeds, dont ce disque édite certaines prises, Eric Lu aura remporté – mieux que des médailles – l’estime des musiciens et d’abord celle de ses pairs. Par la virtuosité ? Probablement, mais d’abord par une maturité musicale assez stupéfiante.
Elle n’a qu’un défaut : être abrégée. Mais lorsqu’Anatole Fistoulari, baguette brillante rompue à la rigueur du ballet, entra au Kingsway Hall en janvier 1952, il grava une version impeccable du Lac des cygnes. Impeccable par le grand style où passe Continuer la lecture de Perfection→