Du Concours Chopin à celui de Leeds, dont ce disque édite certaines prises, Eric Lu aura remporté – mieux que des médailles – l’estime des musiciens et d’abord celle de ses pairs. Par la virtuosité ? Probablement, mais d’abord par une maturité musicale assez stupéfiante.
Wilhelm Backhaus, à l’exception de la Hammerklavier qu’il ne ré-enregistra pas, engrangea par deux fois l’intégrale des Sonates de Beethoven pour Decca, alors même que le studio bridait son art Continuer la lecture de Une vie pour Beethoven→
Beethoven, écrivant sa Deuxième Symphonie, atomisait avec les armes-mêmes de Haydn le monde de l’orchestre classique. Une énergie virulente s’y mariait avec une fantaisie des timbres Continuer la lecture de L’ivresse et la maîtrise→
Une part toujours méconnue du génie de Beethoven se sera exprimée par le lied : An die ferne Geliebte est quasiment un journal intime, Adélaïde une déclaration Continuer la lecture de Le chant de Beethoven→
Pavel Kolesnikov ne fait rien comme autrui. Un disque Beethoven oui mais alors sans aligner trois ou quatre sonates, deux suffiront. Et quel choix ! La petite sol majeur, Op. 14 No. 2, pure pièce d’humeur, de fantaisie, qui permet au jeune pianiste de distiller des couleurs Continuer la lecture de Étonnez-moi→