Les Sonates de Franck et de Lekeu, celles de Godard, de Saint-Saëns, de Fauré auront établi la prééminence française dans la littérature du genre au tournant du XIXe siècle. Debussy puis Ravel pouvaient oser leurs révolutions, il faudra désormais leur adjoindre Louis Aubert. Continuer la lecture de La Sonate oubliée
Annie chez elle
Le son d’abord, ce piano plein et éclatant dont la profondeur harmonique diffuse dans les phrasés les plus lumineux cette ombre à peine suggérée. C’est tout Mozart, et c’est tout Annie Fischer, qui fut l’une des interprètes d’élection des concertos, pas une intégraliste mais une fidèle à certains opus, à la manière de Clara Haskil. Continuer la lecture de Annie chez elle
Ultima Verba
Le concert est devenu mythique, publié par l’éditeur de Dinu Lipatti, His Master’s Voice, repris ici et là toujours d’après cette source Continuer la lecture de Ultima Verba
Inferno
Sujet, le Ténare, objet la métaphore de la tragédie lyrique entre Rameau et Gluck, ses gains et surtout ses pertes. On ne voit guère ces dernières tant le baryton noir, l’ardeur vocale, l’intensité lyrique et dramatique, la splendeur des mots Continuer la lecture de Inferno
Trésor sacré
Florentin exilé à Vienne, Conti n’aurait-il laissé que des chefs-d’œuvre ?
Ses cantates pour alto avec chalumeau obligé qu’avait révélées Bernarda Fink, le magnifique David restitué par Alan Curtis, en attendant peut-être demain au disque le Don Quichotte ressuscité par René Jacobs Continuer la lecture de Trésor sacré