« Violoncelle baroque » indique l’éditeur, un étonnant instrument d’un facteur anonyme de Prague, daté circa 1700, que Jiří Barta joue avec un archet baroque confectionné par Martin Opulstil en 2004. La touche est profonde, l’instrument tout autant, qui chante loin et fait entendre des registres contrastés dont les liaisons sont parfois âpres. Mais justement cette âpreté va comme un gant au jeu très libre du violoncelliste. Continuer la lecture de En style libre
Leurs vrais visages
Le disque aurait-il menti au sujet du Quartetto Italiano, qui les avait sacrés dans leur maturité interprètes impeccables du grand répertoire, chez eux d’abord chez Haydn Continuer la lecture de Leurs vrais visages
Sur les cimes
Le temps des grands défis est-il venu pour Steven Osborne ? Son clavier fréquente Beethoven depuis assez longtemps, un volume de Bagatelles avait initié ce fil rouge dans une discographie herborisant jusqu’à présent principalement chez les Français et les Russes Continuer la lecture de Sur les cimes
Raretés
Gerd Albrecht avait un goût pour les opus rares. Il alla en chercher jusque chez Prokofiev, réalisant sa propre version de la musique de scène que celui-ci composa en 1936 pour l’Eugène Onéguine de Pouchkine. Musique de scène ? Mélodrame Continuer la lecture de Raretés
Mozart et André
André Tchaikowsky avouait préférer par-dessus tout le piano de Mozart. Il le jouait avec une divine simplicité qu’illustrèrent deux disques de sonates et de pièces diverses enregistrés pour la RCA puis à Paris pour La Voix de son maître. Seul devant les micros, il dévoilait un Mozart plutôt sombre, d’une confondante maîtrise stylistique, très personnel de phrasés et d’accents. Continuer la lecture de Mozart et André