Les bandes étaient connues, mais elles restaient là où elles étaient nées : sous le boisseau. Josef Krips avait refusé l’exil, les Nazis lui avaient interdit de diriger, il était revenu à son piano Continuer la lecture de Exil intérieur
Chopin le sombre
Sacrant la renaissance du Château Wawel dans sa chère Cracovie relevée d’une guerre qui l’avait arasée, Witold Małcużyński ne pouvait qu’y donner un récital Chopin. Après tout, il était dans cette immédiate après-guerre l’un de ses ambassadeurs les plus courus, et les plus enregistrés, quitte à faire trop oublié le pianiste majeur qu’il fut hors Chopin, de Bach à Rachmaninov en passant par Liszt et Brahms. Continuer la lecture de Chopin le sombre
Les Indes brillantes
Le plus célèbre des opéras de Rameau depuis qu’il sera revenu dans l’opulent habillage de Büsser sur la scène de Garnier en 1952 ? L’ouvrage fit en tous cas la légende du Dijonnais pour un public Continuer la lecture de Les Indes brillantes
Lumière et ombre
La voix de Schumann fut celle du baryton, registre médian qui venait se loger au cœur de son piano et les barytons aimèrent ses mélodies autant que celles de Schubert qui les composa pourtant plus facilement dans l’aspect pratique d’une voix de milieu Continuer la lecture de Lumière et ombre
K. 421
Cette nuit-là un fils naissait à Mozart, il écrivit son quatuor le plus réfléchi, le plus nostalgique, avec un andante quasi schubertien, prémices impossibles d’un romantisme pourtant déjà certain. L’œuvre est délicate Continuer la lecture de K. 421