Cela est entendu, depuis le magister de Sir John Barbirolli, l’Orchestre Hallé sait son Mahler au point d’ailleurs d’avoir transplanté en Albion les sonorités spécifiques des formations d’Europe centrale. Continuer la lecture de Théâtre d’ombres
Nuit claire
Bayreuth n’aima guère la nouvelle production de Tristan und Isolde confiée au plus jeune des frères Wagner, Wolfgang : on la trouva sèche, froide, factuelle, à cent lieues de l’épure incendiaire que son aîné avait osée en 1952 (il y reviendrait plus radicalement encore Continuer la lecture de Nuit claire
Le jeune homme et Elgar
Les concours ont parfois du bon. En final du Reine Elisabeth 1967 – il n’obtint que le 3e Prix -, Gidon Kremer dut choisir son concerto avec orchestre. Par quel caprice, ou quelle intuition, se décida-t-il pour l’opus d’Elgar qu’en Russie Continuer la lecture de Le jeune homme et Elgar
Chemins célestes
D’où coule chez Mahler cette veine alerte, impertinente, qui ne sait pourtant pas renoncer aux charmes ? De Haydn, semble dire Vladimir Jurowski, qui soigne son orchestre londonien comme une formation de chambre : cette flûte qui a un ton d’argent Continuer la lecture de Chemins célestes
Chopin autrement ?
La jolie sonorité naturelle et naturellement mesurée que Pavel Kolesnikov tire de son piano le destinait à Chopin d’évidence Continuer la lecture de Chopin autrement ?