Ils n’auront jamais chanté Tristan et Isolde en scène, mais quelle idée de génie eut William Steinberg de les réunir au concert pour le seul deuxième acte le 21 avril 1972 à Boston !
Lui c’est James King, un Siegmund déjà, un Lohengrin, un Parsifal, en l’entendant si vaillant, si intense, phrasant large et sombre Continuer la lecture de Incendie→
Stupéfier ? Philippe Jordan préfère surprendre dans cet ultime volume qui parachève sa seconde intégrale des Symphonies de Beethoven. Je redirai ici qu’à Vienne, il réalise le projet dont son parcours avec l’Orchestre de l’Opéra de Paris avait été plus qu’une esquisse Continuer la lecture de Le Nouveau monde→
J’espérais qu’au long de son cycle Lully, Christophe Rousset et ses Talens Lyriques ne tarderaient plus trop à nous révéler Isis, perle de l’ensemble dont la présentation le 5 janvier 1677 provoqua l’admiration du Roi comme des mélomanes Continuer la lecture de Isis→
Un pianiste pour les poètes, et d’abord poète lui-même, voilà ce que fut d’emblée Martin Helmchen, jusqu’à une certaine discrétion qui à mesure se sera transformée en un chant profond Continuer la lecture de L’Envol→
Menuhin l’aura championnée, et Christian Ferras l’y aura suivi, ils furent les pionniers de cette Sonate fantasque où Enesco herborisa des bribes de thèmes glanées dans le delta du Danube, musique pleine de danses, de chants perdus, d’échos de cloches, de mélodies de fifre brisées par le vent. Continuer la lecture de Ruralia Roumania→