Archives de catégorie : Concerts en Images. Les chroniques de Marc Darmon

Bruckner 7 par Celibidache à Berlin

Cette parution est un véritable événement. Cette rubrique ne suffirait à décrire le poids historique et la qualité musicale d’une telle réalisation. Sergiu Celibidache a été incontestablement un des plus grands chefs-d’orchestre du XXe siècle. Il est né en Roumanie Continuer la lecture de Bruckner 7 par Celibidache à Berlin

Le premier opéra de l’Histoire

Quel autre thème que celui du pouvoir de la Musique sur toutes les forces, y compris les Enfers, aurait pu être le sujet de l’opéra originel ? En effet, L’Orfeo de Monteverdi est considéré comme le premier opéra de l’histoire (même si les puristes tiennent L’Euridice de Peri, de cinq ans plus vieux, pour le tout premier Continuer la lecture de Le premier opéra de l’Histoire

Pelléas et Mélisande : drame symboliste et musique impressionniste

Pelléas et Mélisande est une œuvre à part dans l’univers lyrique. C’est le seul vrai opéra de Debussy, très caractéristique de son approche musicale que l’on compare souvent pour simplifier à l’impressionnisme. C’est aussi le premier opéra (1902) à marquer la rupture avec les opéras romantiques ou wagnériens Continuer la lecture de Pelléas et Mélisande : drame symboliste et musique impressionniste

Dostoïevski-Janáček par Boulez-Chéreau

Voilà une œuvre peu connue, et souvent jugée difficile d’accès. Mais cet opéra de Janáček mériterait d’être bien plus connue et sa relative difficulté d’accès est largement estompée lorsqu’on le donne avec une telle réussite. Ce dernier opéra de Janáček (1930) est inspiré de l’œuvre de Dostoïevski Souvenirs de la maison de morts. Patrice Chéreau explique d’ailleurs que tout le texte est tiré mot pour mot de Dostoïevski, à quelques transitions près ajoutées par Janáček lui-même. Cela en fait, avec l’Elektra de Richard Strauss, l’une des adaptations à l’opéra les plus fidèles à leurs sources littéraires. Comme dans le Billy Budd de Britten, tous les personnages sont des hommes. Et comme Billy Budd, De la maison des morts montre cruauté et détresse dans un univers clos et confiné. Continuer la lecture de Dostoïevski-Janáček par Boulez-Chéreau