Maurice Duruflé pensa ses deux grandes œuvres chorales, la si singulière Messe « Cum Jubilo » écrite en 1966 pour un chœur de barytons, et le Requiem de 1947, dans l’habillage d’un vaste orchestre, mais il rédigea aussi des versions avec le seul orgue Continuer la lecture de Vers l’éternité
Ombres sereines
Inon Barnatan entre dans le 4e Concerto sotto voce, motif court, toucher affleurant, il joue dans l’ombre l’un des opus les plus secrets, les plus ambitieux aussi jamais coulés de la plume de Beethoven. Vient ensuite l’Andante con moto. Alan Gilbert Continuer la lecture de Ombres sereines
La Moravie avant la tempête
Ironie de l’Histoire : longtemps, Leoš Janáček chercha son alter-ego parmi ses élèves, un jeune homme auquel il put confier la somme de musiques populaires qu’il avait amassée, dont il avait tiré sa langue musicale si singulière Continuer la lecture de La Moravie avant la tempête
Extension du répertoire
Durant les années 1980, Richter fut pris d’une frénésie de répertoire. Lecteur hors pair, il s’était résolu depuis un certain temps à ne plus jouer autrement qu’avec la partition Continuer la lecture de Extension du répertoire
Souvenirs d’Oslo
La « Symphonie de l’univers » ? Mariss Jansons, dont l’art aura grandi en même temps qu’il se familiarisait avec l’œuvre de Gustav Mahler, entend plus simplement la Troisième comme la musique de la nature. Il débarrasse le Kräftig de tout le barnum insupportable Continuer la lecture de Souvenirs d’Oslo