Massenet, depuis un certain temps, se cherchait un sujet de grande fantaisie. A Londres, alors qu’ils assistaient à la création du Cid, Henri Cain et son musicien s’accordèrent sur une Cendrillon, et très vite, pour couper court avec l’ombre rossinienne Continuer la lecture de Le Prince travesti
Bach parle
Dieu sait si j’aime Francesco Corti, ce qui rend encore plus insensé le fait que j’ai pu laisser passer ce qui semble être le premier volume d’une intégrale des Concertos de clavier de Bach. Heureusement, Gaëtan Naulleau, sachant mon tropisme, me les aura signalés. Continuer la lecture de Bach parle
Jeunesses
Couplage logique mais audacieux, huit cordes, en fait deux quatuors, pour capturer les ardeurs de deux génies dans leurs primes jeunesses. Mais les mettre en regard peut être dangereux : les fusées claires, le giocoso doré Continuer la lecture de Jeunesses
Expressionisme
Le Prélude Op. 45 était le bis favori de Vlado Perlemuter dans ses dernières années de concertiste, il s’y rengorgeait de sons, de phrasés, aussi épuisé qu’ait pu le laisser le concert Continuer la lecture de Expressionisme
Obsession Toccata
Comme Ferruccio Busoni, Sorabji fut fasciné par les formes de l’ère baroque, en noyant ses grands cycles. Au cours des années trente, il fut pris d’une vraie frénésie de compositions atteintes de gigantisme s’articulant autour de l’immense parcours Continuer la lecture de Obsession Toccata