« Certes, Mariss Jansons devait mourir, mais pas si tôt », voilà ce que, sotto voce, je me soupirai à moi-même après que le flamboiement de la grande passacaille, par quoi Brahms aura dit tout ce qu’il avait à dire à l’orchestre, se sera éteint. Continuer la lecture de La Quatrième
XX-XXI
Passons le Concerto de grand apparat, tout en toccatas obsessives, de Dieter Ammann, il fait son effet pour qu’on puisse mieux l’oublier, et venons-en de suite au diamant noir de ce disque.
Andreas Haefliger n’aura pas passé jusque-là pour un ravélien Continuer la lecture de XX-XXI
Les caractères de l’Amour
Quelques années avant que Colin de Blamont ne compose son opéra, Joseph Bodin de Boismortier mettait en musique les vers d’un jeune poète habile, Charles-Antoine Leclerc de La Bruère, loué par Voltaire, destinés à un grand ballet dédié au Prince de Carignan, alors directeur de l’Opéra. Continuer la lecture de Les caractères de l’Amour
Pour Mozart
Certaines révolutions étaient passées par là, dont celle d’Harnoncourt, et d’autres plus strictement historiquement informées d’abord, mais même si Sándor Végh, en musicien consommé, les entendait et les connaissait, il n’en avait pourtant au fond guère cure. Continuer la lecture de Pour Mozart
Kubelík Rhénan
Rafael Kubelík fit de Munich son fief, pour le concert comme pour l’opéra, et ce à compter de 1960, mais il développa également des affinités électives avec l’Orchestre de la Radio de Cologne dont Wilhelm Schüchter avait fait un instrument particulièrement flexible Continuer la lecture de Kubelík Rhénan