Voici Giovanni Bellucci au milieu du guet et là où précisément Beethoven libère la forme et accapare son discours par le génie. Sonates de fantaisie, sonates descriptives, tout cela, le pianiste italien l’entend, mieux !, le proclame Continuer la lecture de Son Beethoven
Sirène
L’opéra-conte de Dvořák a de la chance depuis que Robert Carsen s’en est emparé avec sa théorie du dédoublement pour sa mise en scène de Bastille. D’autres propositions ont suivi Continuer la lecture de Sirène
Apogée du violon
L’admirable corpus de concertos qu’a laissé Tartini effraye les violonistes depuis toujours, hélas, car dans son art à la fois évocateur et brillant, il aura porté à son apogée ce violon orphique qu’il aura ravi à Vivaldi et offert à Mozart par le truchement de son père. Continuer la lecture de Apogée du violon
Le luth mélancolique
À Prague, les Lobkowitz étaient toqués de musique, et l’un des plus sensibles musiciens de leur cercle fut un luthiste de premier ordre, le Comte de Losinthal (ou Jan Antonín Losy).
Leur bibliothèque de musique conserva les Suites d’esprit tout français Continuer la lecture de Le luth mélancolique
Les deux Mondes
Glenn Gould l’osa le premier : détacher dans les cahiers de maturité et de grand âge que Brahms caressait ou rugissait du piano, ce qu’il nommait intermezzo et qui dans son esprit si féru de littérature claviéristique baroque, était comme un souvenir de Scarlatti, musique de reclus et d’autant plus fantaisiste Continuer la lecture de Les deux Mondes