Si l’Opéra de Vienne eut bien une diva, et une diva dont la voix vous autoriserait à la faire assoir sur vos genoux pour quelques agaceries, ce fut bien elle.
Mozart fut une constante dans la vie et dans l’art de Sir Charles Mackerras, que couronna un cycle lyrique pour Telarc où se bousculaient dans un théâtre effervescent un admirable ensemble de jeunes chanteurs. Sur cette scène ébouriffante Continuer la lecture de Ultima Verba→
Certaines révolutions étaient passées par là, dont celle d’Harnoncourt, et d’autres plus strictement historiquement informées d’abord, mais même si Sándor Végh, en musicien consommé, les entendait et les connaissait, il n’en avait pourtant au fond guère cure. Continuer la lecture de Pour Mozart→
Depuis 1969, Emil Gilels était chez lui à Salzbourg, et plus même que Sviatoslav Richter. Le concertiste avait frappé fort dès 1969, George Szell qui avait enregistré avec lui à Cleveland les cinq Concertos de Beethoven l’y imposant dans les deux premiers à l’été de 1969. Il était entré dans sa cinquantaine, et les mélomanes du festival l’entendaient alors qu’il avait passé son art au tamis d’un certain classicisme. Continuer la lecture de Tel qu’en lui-même→
Salzbourg venait de lui donner les clefs de son Festival, Herbert von Karajan l’envahissait immédiatement de ses projets, opéras mais aussi concerts, et à l’été 1957, y fera entendre en alternance les Wiener Philhamoniker dont il voulut toujours être le directeur Continuer la lecture de Le maître des Lieux→