La revoici la belle intégrale, celle qui au long des années quatre-vingt me fit redécouvrir le piano de Fauré dont m’avait dépris le pénible pensum infligé par Jean Hubeau.
Elle est comme ça, Maria Perrotta, elle vous commence le premier Nocturne Op. 9 en le chantant comme du Bellini, large, timbré, courbé, cherchant dans la couleur une ombre qui au deuxième thème devient un choral. Elle sait marier d’un geste l’expression et la forme Continuer la lecture de La Nuit Chopin→
Un plein disque de musique de piano d’Albert Roussel – label Véga ou Pleïade, je ne sais plus trop – avait bercé mon enfance. Lélia Gousseau en était l’interprète, juste un nom, pas même une photographie pour mettre un visage sur ce clavier plein de timbres et de caractère, mais si stylé et que je ne pouvais m’empêcher, tout gamin que j’étais encore, de le rapprocher de celui de Marcelle Meyer. Continuer la lecture de Lélia retrouvée→
Vladimir Feltsman a trouvé en Nimbus un éditeur fidèle, qui accueille chacun de ses projets avec attention : piano parfaitement réglé ; prise de son subtile et naturelle, réalisée dans le studio où jadis Vlado Perlemuter enregistrait sa fameuse Continuer la lecture de L’impossibilité de finir→
Andrew Tyson serait-il le nouveau génie du piano américain ? Son premier opus discographique, consacré aux Préludes, à un Impromptu et à trois Mazurkas de Chopin répond oui. Bardé de prix, le jeune-homme joue en maître des timbres et sait faire oublier sa virtuosité derrière un propos poétique de tous les instants. Continuer la lecture de Un pianiste pour Chopin→