Archives par mot-clé : deutsche harmonia mundi

Le cas Marianna Martines

Nicoleta Paraschivescu rend à son nom sa graphie espagnole mais elle est plus connue sous sa vêture allemande, Marianne von Martinez – cantatrice élève de Porpora, ayant appris son clavecin sous l’œil charmé du jeune Joseph Haydn, tint à Vienne un salon de musique – qui deviendra une école de chant – où Mozart venait jouer avec elle des sonates à quatre mains. Continuer la lecture de Le cas Marianna Martines

La révélation Dinorah

Longtemps tourna sur ma platine le microsillon Philips des deux Concertos de Chopin que Dinorah Varsi grava en 1971 avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et Jan Krenz. Tant de noblesse dans le fa mineur, tant de chic et Continuer la lecture de La révélation Dinorah

Secours de la Foi

Je découvrais Zelenka non par un de ses grands vaisseaux polyphoniques, mais par les Lamentationes Jeremiae Prohetae que René Jacobs divulguait dans un double album microsillon édité par la Schola Cantorum Basiliensis et Deutsche Harmonia Mundi.

La poésie quasi expressionniste Continuer la lecture de Secours de la Foi

Le Soleil Sempé

Il est quasiment né dans un clavecin et à 12 ans s’est construit son propre clavicorde. Des études au Conservatoire d’Oberlin lui font approfondir sa passion des claviers, orgue y compris. Voilà, c’est entendu, il sera claveciniste. Comme William Christie avant lui, Skip Sempé fait le voyage transatlantique, mais pour parfaire son art auprès de Gustav Leonhardt. Tout comme Pierre Hantaï. Continuer la lecture de Le Soleil Sempé

Rameries IV : Cabinet de curiosités

Cathy Krier n’a pas froid aux yeux. Contrairement à ses collègues pianistes qui marient Rameau à Debussy, elle confronte dans un album-manifeste assez clouant la Suite en sol, La Dauphine et quatre Pièces de Clavecin en Concerts à la Musica Ricercata de Ligeti. Continuer la lecture de Rameries IV : Cabinet de curiosités