La maîtrise de l’instrument, le beau son, l’ange plutôt que le diable, ou plutôt le diable à travers l’ange, voilà bien ce que sont devenus au disque depuis la gravure de pure perfection de Michael Rabin les 24 Caprices de Niccolò Paganini. Continuer la lecture de Il Diavolo
Busoni
« Bach Nostalgia » ? Pourquoi ne pas avouer le véritable objet de ce disque hautain et fulgurant : ce que l’auteur de Doktor Faust transmua de Bach en son piano-démiurge. Dans un tel programme où Francesco Piemontesi invente un orgue dans son Steinway pour incarner le Prélude BWV 552, c’est le génie de Busoni qui éclate d’abord Continuer la lecture de Busoni
Le violoncelle de Venise
Le Prêtre Roux avait le violon pour ensorceler les filles des couvents et les nobles des palais, l’autre Antonio, patronyme Vandini, aussi virtuose que lui, l’égalait avec son violoncelle, d’ailleurs c’est à son intention que Vivaldi écrira ses concertos pour la grande caisse, se régalant de les ébarber de difficultés que l’archet virevoltant de son ami feignait d’ignorer. Continuer la lecture de Le violoncelle de Venise
Le bien nommé
Le 23 février 1958, Theodor Egel faisait sortir la Passion selon St. Jean de l’église pour la faire résonner dans la Stadthalle de Freiburg.
Chœur immense, qui saisit dès la turba introductive, geste large, puissant, expressionniste, qui rappelle le temps des apôtres Continuer la lecture de Le bien nommé
Lélio retrouvé
Infatigable dans l’extension de son répertoire, Michael Gielen vouait une attention particulière aux œuvres mêlant musique et théâtre, son interprétation si sentie du Lélio de Berlioz pour la Radio de Vienne Continuer la lecture de Lélio retrouvé