Les curieux iront incrédules entendre Im Abendrot, ultime des Quatre derniers Lieder par quoi Matthias Goerne referme cet album postromantique. D’autres se seront immergés dans les Wesendonk Lieder où le piano empli de rêves troubles de Seong-Jin Cho fait mieux qu’un orchestre Continuer la lecture de Pfitzner
Avant la guerre
Ravel avait quitté Paris en ce printemps 1914, avril était déjà solaire à Saint-Jean-de-Luz, il se mit sans façon à écrire ce Trio longtemps redouté, partition magique dont le balancement de barcarolle qui emporte et ramène comme dans un ressac le Modéré initial Continuer la lecture de Avant la guerre
Ouverture
L’alchimie particulière entre un orchestre et une œuvre, une chimère ? Le disque aura vérifié par trois fois et sur un peu plus de soixante années de distance les affinités électives accordant la Cinquième Symphonie de Prokofiev et le Philharmonia Orchestra Continuer la lecture de Ouverture
Nuit claire
Le piano d’abord, un grand Pleyel de concert en palissandre de Rio, avec une table d’harmonie doublée qui augmentait la portée du son. Le facteur parisien, dont on avait surnommé le nouvel instrument « Grand Patron » Continuer la lecture de Nuit claire
Un autre Monde
Le cahier de musique d’ensemble le plus insaisissable ? Oui, et qui aura fasciné de Leppard à Hogwood en passant par Maier, Haenchen ou Pinnock, tous ceux qui voulaient mieux comprendre leur Haydn et leur Mozart. Erreur ! Aucun rapport ! Continuer la lecture de Un autre Monde