C’est terrible de l’écrire, mais quasi rien dans l’art d’Angela Hewitt ne parvient à retenir mon attention, surtout lorsqu’elle débite son Bach, si attentive au texte, si exacte, si plate.
Voici peu, Hypérion offrait à Steven Osborne quasi le même programme (voir ici), disque opulent où le pianiste anglais osait un Debussy fils des Fauvistes plutôt que des Impressionnistes.
À son envers total, Stephen Hough, de son clavier ductile, nous fait son Debussy sur les pointes des timbres, danseur subtil Continuer la lecture de Mystère Debussy→
Un jeune homme anglais doté d’une certaine aisance financière, homosexuel notoire, tout à fait à l’écart de la vie sociale londonienne, reclus dans son somptueux studio de musique aménagé dans la propriété familiale, aura composé une œuvre importante, absolument hors des préoccupations esthétiques de son époque, un peu à l’image de celui que bâtit Joseph Holbrooke. Un grand opéra (The Cenci, d’après ShelleyContinuer la lecture de Revenu des ombres→
Il y a toute une tradition du Requiem de Fauré par les manécanteries d’Albion qui y font rayonner leurs boys, délivrant souvent des Pie Jesu à faire pleurer les pierres Continuer la lecture de Chambre d’église→
Venus and Adonis ? Pas seulement. John Blow fut le père spirituel d’Henry Purcell : sans lui, le jeune homme n’aurait pas trouvé, toutes formées et déjà parfaites, cette langue, ces tournures Continuer la lecture de L’esprit de Purcell→